mardi 19 mars 2013

Le retour - quel voyage!



Quelle journée que ce 15 mars 2013.  C'est le retour déjà.  Le temps s'envole.  Deux mois et une semaine qui sont partis comme la neige fond au soleil!

Les valises sont bouclées, les tiroirs et armoires vérifiés qu'on y laisse rien de valeur et les poubelles vidées.  Ça y est, c'est la fin de nos belles vacances au soleil.

Nous descendons sur la plage, disons adieu à Joaquin, le gardien de sécurité de l'entrée de la plage, saluons quelques voisins de vacances qui les chanceux restent plus longtemps. 

Nous remontons chercher les valises. Nous prenons le lunch préparé pour le voyage - les compagnies aériennes ne servent plus de lunch maintenant, elles ne donnent qu'un sac de pretzel et une boisson gazeuse, café ou eau.  Vaut mieux arriver préparés.  Les clés sont remises à Jorge, le "property manager". 

Nous nous rendons à l'entrée du complexe pour prendre un taxi pour l'aéroport.  Nous partons cinq adultes avec une valise chacun plus plus plus.  Ça nous prend une mini-van.  Coût 400 pesos, incluant le pourboire.  Ça n'est pas cher payé - environ 32-33 $.

Enregistrement des bagages au comptoir, nous saluons le couple qui a partagé le taxi avec nous - eux se dirigent vers Atlanta et nous passons par Détroit.  Nous croyions tous partir sur le même avion, mais Delta ont plusieurs vols ce jour-là avec diverses connexions.

Nous nous rendons déjà à notre porte d'embarquement mais il faut passer la sécurité.  Je passe sans problèmes, Michèle aussi mais Michel lui a toujours un sou qui traîne dans sa poche ou sa ceinture, mais non, on trouve son peigne en métal (ce peigne se referme dans un petit caisson en métal et a peut-être l'air d'un petit canif).  Ça a passé partout avant aujourd'hui, à Montréal avant de partir, à Atlanta à la sécurité et même à Mexico à notre arrivée au Mexique, mais ici à Puerto Vallarta ça ne passe pas. 

Il faut être à la porte B-6 pour 12 h 49 - notre vol est prévu décoller à 13 h 39, et ensuite retardé à 13 h 54.  Ce qui nous donne le temps d'un dernier petit verre de vin que nous payons le prix d'une bouteille.  (À la Mega, une bouteille de 750 ml d'un vin chilien intéressant peut être payé entre 6 à 8 $ - à l'aéroport, on nous vend un verre 9 $). Pas grave, on ne ramène pas les pesos.

La tour de contrôle
vue de l'avion

Aéroport international de Puerto Vallarta

Nous embarquons, notre avion est en ligne pour le décollage et le pilote ramène l'appareil.  Il nous avise qu'ils ont un léger problème technique et qu'il faut attendre de communiquer avec Atlanta.  Attente de 15 minutes, un autre appel du pilote qui nous dit qu'il nous faut attendre encore un peu - nous sommes toujours assis sur le tarmac.  OK, finalement, il semble que ce ne soit pas un gros problème (on nous dit que c'est le air conditioning pack!  Je ne sais pas ce que c'est, mais le pilote nous dit que ça arrive et qu'il n'y a pas grand chose là).

15 mars 2013 - décollage


Un peu floue la photo, mais la ligne montre
l'endroit où nous avons habité durant 9 semaines

Et pendant environ la première heure du vol, il y a beaucoup de turbulences.  Tellement que les agents de bord ne sortent pas les chariots de rafraîchissement.  Le pilote nous revient à quelques reprises pour nous dire qu'il a même amené l'appareil jusqu'à 31,000 pieds qui est l'altitude permise sur cet appareil et rien à faire, ça brasse toujours.

Sur cet Airbus 320, aucun film, aucune musique.  RIEN!  C'est la nullité totale.  Mon Ipod est dans ma valise, j'ai fait 2 sudoku du magazine Sky, j'ai mangé 1 sandwich, bu 2 verres de vin et été au moins 2 fois à la toilette.  C'est long 4 heures sans divertissement.  Dehors il fait noir - pas grand chose à voir à part les grandes villes que nous pouvons apercevoir en bas, mais on ne sait pas lesquelles elles sont. 

Nous avons environ une demi-heure de retard - ça me stresse un peu car ça ne nous laisse tout juste un peu plus d'une heure pour notre connexion à Détroit - et on ne connaît pas vraiment l'aéroport.  Au moment de l'atterrissage, l'agent de bord demande aux passagers qui n'ont pas de connexion de rester assis et de laisser sortir ceux qui ont une connexion.  Je crois que il y a beaucoup de monde sourd sur ce vol! 

Première chose à faire en sortant de l'avion, nous rendre aux douanes américaines, au moins 3 tapis roulants à la course et ensuite récupérer nos valises pour passer à l'immigration.  On nous envoie au tapis numéro 8.  Tout le monde attend.  Des préposés sont aussi en attente avec nous pour aider les gens qui ont besoin d'assistance.  Au bout de 15 minutes - oups! désolés, nous nous sommes trompés, les valises sont au tapis numéro 2.  Quelle organisation. 

Immigration américaine.  À la question, apportez-vous de la nourriture?  Je suis honnête - bien sûr délicieux sandwich au jambon/fromage fait maison pour le voyage.  Saviez-vous que vous n'avez pas le droit d'importer aux USA du jambon qui provient du Mexique (même si vous ne faites que transiter par le pays)?  Alors que pensez-vous qui arrive?  On saisit nos sandwiches et on passe nos valises aux rayons X.  Juste au cas où nous aurions caché un jambon dedans peut-être!?!

OK, vous pouvez y aller!  Merci!

Maintenant, il faut aller au dépôt de bagages pour envoyer nos valises sur notre l'avion de Montréal.  Ensuite, où faut-il aller?  On nous dit de nous rendre au second niveau.  Escalier roulant droit devant.  Nous montons et croyons être au second niveau mais non nous sommes au premier niveau.  Il y a lower level, first level, second level!!!  L'explication donnée n'était pas très claire!  Il faut prendre l'ascenseur. 

Finalement là, nous devons passer la sécurité encore une fois!  Et c'est long!  Un seul agent à notre arrivée et au moins une vingtaine de personnes devant nous.  Un autre agent arrive.  Ces premiers agents sont là pour vérifier votre passeport et votre carte d'embarquement.  Et ils sont trrrrrès zélés!!! 

Ensuite, il faut passer à la fouille.  Et eux ils utilisent la machine à rayons-X tant récriée.  (Rien de tout ça à Atlanta à l'aller).

J'ai trouvé cette photo sur Google images. 
Nous avons dû traverser ce scanner à Detroit.

Mais avant, enlever souliers, ceintures, lunettes et tout ce que nous avons dans les poches - et j'ai l'agent de sécurité dans mon dos qui me dit:  enlève tes souliers, enlève ta ceinture... - j'étais tellement fatiguée et énervée que j'ai failli enlever mon chandail.  De l'autre côté, il faut se rhabiller, récupérer notre stock et nous ne savons toujours pas à quelle porte nous embarquons.  Nous trouvons un tableau ("just around the corner" nous dit un agent de sécurité) à environ 200 mètres qui nous indique que notre vol décolle de la porte C-28. 

Cet aéroport est aussi grand que la ville de Laval (exagération mais ça donne une bonne idée de la taille).  Escalier roulant d'environ 2-3 étages de hauteur à descendre, très long tapis roulant (j'assume pour traverser le tarmac au-dessus) avec éclairage psychédélique, un autre escalier roulant à remonter, tourner à droite pour se rendre quasiment au bout d'un long couloir qui commence par la porte C-1.  Essoufflés en arrivant à la porte d'embarquement, on s'assoit. Ouf! ils n'ont pas commencé l'embarquement. 

Jour de chance aujourd'hui!  Un appel de l'agent au comptoir qui nous annonce qu'ils ont un problème technique avec l'appareil - peut-être devront-il faire venir un autre appareil. 

Après quelques minutes, une autre annonce qui nous avise que notre départ se fera à la porte "Bravo 11", i.e. B-11.  C'est à l'autre bout!  On repart à la course - de la porte C-28 à C-1 pour arriver à la porte B-11 en sueurs (je parle pour moi).  Gentiment, on nous offre un petit snack, de l'eau et des boissons gazeuses.  "Nous sommes désolés de ce retard et du changement de porte!"

Le vol partira en fin de compte après 23 h.  Nous arrivons finalement à Montréal il est déjà minuit trente - chanceux, nous étions dans la rangée 3 - donc les premiers à sortir du petit avion (un CRJ900).  Longue marche jusqu'à Immigration Canada.  Nous sommes chez nous. 

Nous prenons un taxi pour la maison - et arrivons vers 1 h 30 du matin.  Heureux d'être arrivés sains et saufs.

Quel voyage - très longue journée qui s'achève. 

Oui le voyage est terminé, mais j'ai encore plein de choses à vous raconter!

13 mars 2013
Le dernier coucher de soleil que nous avons vu


Époustouflant











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